Brousse calédonienne : échappée en côte Est

Nouméa est une agréable capitale entourée de baies. Néanmoins, la brousse calédonienne permet bien des aventures partagées entre père et fils que Mark Twain ne renierait pas. Notre voiture chargée de matériels de pêche file bon train par la cote Est, laissant les femmes préférant la vie citadine. Un stop-over à Poindimié nous laissera juste le temps de nous délecter des petits plats broussards du cordon bleu Tantine et de récupérer le beau-frère, pêcheur devant l'éternel.

Les paysages somptueux, les tribus et villages s'égrènent le long des routes et pistes de la cote Est. 

La poule de Hienghène. Les élèves de l'école primaire du village voient cette vue par leurs fenêtres !

 

Les pluies ont gonflées les cascades du bord de mer.

 

Le dernier bac de Nouvelle Calédonie permet de traverser la Ouaième aux profondeurs insondables selon la légende.

  

Son embouchure avec sa langue de sable est une caractéristique des rivières de cette cote.

 

L'hospitalité de la famille calédonienne qui nous accueille est aussi grande que l'étendue maritime qui s'étale devant leur maison située au bout de la piste, à 45 minutes du village par beau temps. Cette sauvage proximité de la mer et l'éloignement du site de toute activité intensive humaine facilitent le ramassage de coquillages et la pêche  en toute liberté pour le père, le fils et l'oncle…le saint esprit n'étant pas un vil pécheur.

 

C'est bouche bée, telle la loche moyenne prise lors d'un coup de pêche, que nous resterons devant le barbecue de cerfs « pétés » lors d'un coup de chasse des jeunes qui dérivera rapidement en coup de fête qui clôturera notre séjour au pays du bétail sauvage et des broussards de Ouegoua.

5 commentaires.

  1. … d'un autre monde !!
    Ouhaa, dépaysement total. Paysages grandioses et poissons pas possibles, le tout dans la bonne humeur.
    Excellent

  2. Hé ben, Vince, tu devrai vraiment écrire plus souvent !
    J'adore. Bravo à tous pour cette belle aventure.

Commentaires clos.